Un CMS = outil de gestion de site web =traduction : système de gestion de contenu

• gratuit
• libre (code disponible)
• le plus diffusé dans le monde
• communauté importante de développement
• plutôt anglo-saxonne
• mais bonne traduction

• composé d’un noyau basique
• mais complété par 50 000 extensions = module = plugin
• pb : la compatibilité des plugins entre eux et avec le noyau basique
• les plugins peuvent être payants
• à l’origine, prévu pour gérer des blogs
• cad des articles que l’on présente dans l’ordre chronologique (avec un contenu qui perd de la visibilité avec le temps = journal)
• puis adapté à la gestion de pages dans une structure arborescente
• ce CMS évolue en restant le + possible compatible avec ses versions précédentes
• donc pas de révolution, mais beaucoup de rafistolage —> reproche
• moins moderne (pour un informaticien) et moins sécurisé que ses principaux concurrents

Ci-dessus l’implantation d’un CMS sur un ordinateur. Compte tenu de tous les composants nécessaires, l’installation est une opération complexe. En pratique, Wordpress est disponible :

• sur son propre ordinateur (mais hors tests et hors Intranet, peu d’intérêt, car faute d’une adresse Internet fixe, pas d’accès depuis l’extérieur)
• chez un hébergeur (comme OVH) qui propose, moyennant finances, les ressources matériels nécessaires (dont un accès Internet rapide) ; mais ce sera à vous de faire l’installation et la maintenance (souvent avec l’aide d’une société de service)
• chez worpress.com, un site sur lequel tout est déjà en place ; mais la version gratuite est volontairement limitée

Suite de la présentation :

• comme dans tout CMS, le texte des pages est géré séparément de la mise en page
• le texte est stocké dans une base de données, en l’occurrence mysql
• base de données = une série de tableaux semblables à Excel
• exemple de champs pour un article : auteur, date de publication, titre, contenu
• il ne faut pas mettre de code couleur, taille lors de la saisie d’un texte
• c’est le thème graphique qui se charge d’ajouter cela
• Cela signifie que les informations dont on veut personnaliser l’apparence doivent être saisis dans des champs séparés (ex prix, lieu, horaire d’une activité)
• la mise en page = thème graphique est élaboré par des designers / graphistes
• comme les plugins, il existe des milliers de thème
• ils peuvent être payants
• on peut les développer soi-même, mais complexe (on "dérive" plutôt un thème existant)
• on peut faire évoluer le thème sans toucher au contenu (cf démo avec site web Clio)
• pb : compatibilité du thème avec la version WP et tous les plugins
• chaque site comporte 2 volets : un interface publique (le site officiel), un interface privé (visible que par les seuls rédacteurs)
• seul le publique bénéficie en général d’un thème graphique dédié
• et on conserve un thème générique pour le site privé
• Pratique : des plugins peuvent nous permettre de corriger une page tout en restant dans l’interface publique
• Et un plugin comme Gutemberg offre un éditeur de page moderne

• chaque accès en lecture / écriture est conditionné par des droits / autorisations
• un jeu d’autorisation constitue un rôle (par exemple contributeur = toute lecture, mais aussi composition de nouvelles pages, sans possibilité de les publier)
• on attribue un rôle à tous les acteurs
• si non identifié, on lui donnera le rôle "anonyme" (en général simple lecture des pages publiques)
• si acteur identifié, on range ses infos (rôle, mais aussi mail, etc ...) dans un "profil"
• on peut mettre en place des processus de publication, type : un rédacteur, puis un éditeur qui valide et publie

• l’internaute demande une page en donnant l’adresse web de cette page (appelée ’permalien’)
• plusieurs formats possibles pour les permaliens, mais une fois choisi par l’administrateur, il faut s’y tenir (sinon lien cassé, perte de référencement)
• par exemple :
  – l’année/ le mois/no d’ordre de création dans le mois (ex www.orb29.fr/2019/07/003
  – l’identifiant de la page sous forme de numero (ex www.orb29.fr/2019/07/003?p=245
  – et plus parlant, une expression inspirée (auto ou manuel) du titre de la page, précédée ou non de la branche de l’arborescence

• à partir de l’adresse, WP va chercher dans la base de données les textes correspondants à cette page
• ajoute les codes html et css de mise en page extrait du thème graphique
• met en place les adresses des images présentes dans la page et préalablement rangées dans la médiathèque
• cette génération est coûteuse en temps et en ressources serveur ; aussi une fois composée et transmise à l’internaute, une copie peut être rangée en cache pour un autre internaute ; elle sera retirée de ce cache quand :
  – un rédacteur publie une nouvelle version de la page
  – une date de validité est dépassée
  – le cache est trop plein